L’Antéchrist existe, je l’ai rencontré

L’Antéchrist, tout le monde en parle, pour la plupart au futur.
Mais lorsque celui-ci paraîtra, saurez-vous le reconnaître ?
La question mérite d’être posée, surtout en ces temps où certains l’attendent toujours quand d’autres pensent l’avoir démasqué.
On constate que s’est développé dans l’imaginaire collectif de tous ceux qui travaillent de près ou de loin sur la fin des temps, une sorte de personnage extraordinaire, totalement imaginaire, plus proche d’une description hollywoodienne que biblique.
Pour bien comprendre à quoi doit correspondre l’Antéchrist, il est nécessaire de remonter aux fondamentaux.
Les trois textes sur lesquels se basent la plupart des auteurs sont :
– L’Apocalypse de saint Jean
– Les descriptions des apôtres (saints Paul et saint Jean essentiellement)
– L’apparition de la Salette
Nous verrons ensuite pourquoi une personne dans le monde, parmi d’autres, mérite d’être considérée comme l’Antéchrist.
L’Antéchrist dans l’Apocalypse
Les chapitres XII et XIII de l’Apocalypse décrivent trois bêtes :
Un dragon rouge avec 7 têtes et 10 cornes, que saint Jean appelle Satan. Donc pas d’ambiguïté, le dragon n’est pas l’Antéchrist mais le prince des ténèbres. Ses têtes et ses cornes révèlent la grande diversité de ses séductions et l’étendue immense de son pouvoir.
Une bête sortant de mer, avec 7 têtes et 10 cornes elle aussi. Elle tient sa puissance du dragon, possède le pouvoir sur toute la terre, fait adorer le dragon et se fait elle-même adorer. C’est cette fameuse bête qui fait couler tant d’encre, à qui est attribué le nombre 666, que l’on croyait morte et qui revit.
Une bête sortant de la terre, qui a deux cornes semblables à celle de l’agneau, mais qui parle comme le dragon. Elle exerce la puissance de la première bête en sa présence, fait de grands prodiges, et fait adorer la première bête.
Je ne vais pas revenir sur la description de la bête de la mer, c’est le sujet privilégie de tous ceux qui écrivent sur l’Apocalypse.
On va juste dégager trois idées fortes :
1) La bête de la mer, compte tenu de sa complexité, ressemble plus à un système qu’à un personnage en particulier. Un système politique, économique, culturel et religieux qui domine l’ensemble de la terre. Toutes les analyses sur le sujet sont unanimes : cette bête est multiple, qu’il s’agisse d’hommes, d’empires ou de systèmes politico-religieux, et sa puissance s’exerce sur une période relativement longue. Si on associe un personnage à cette bête, la logique voudrait alors qu’on parle d’Antéchrists au pluriel, ou à la limite réserver cette appellation au dernier, qui serait le pire de tous.
2) A contrario, la bête de la terre semble être un personnage en chair et en os ; d’ailleurs, saint Jean l’appelle dans un autre chapitre le faux prophète. De plus, ce personnage est probablement un chef religieux, ne serait-ce parce qu’il a deux cornes semblables à celles de l’Agneau. Or l’Agneau étant la représentation du Christ, on pourrait légitimement penser que cet homme serait soit quelqu’un se faisant passer pour le Christ, soit quelqu’un représentant le Christ sur terre parce que continuant son œuvre. La personne à laquelle on pense immédiatement, dans ce cas, c’est le chef de l’Eglise catholique, le pape.
Ce pape, ou ce chef religieux, serait un loup déguisé en agneau puisqu’en réalité il parle comme le dragon, dont il tient lui aussi sa puissance.
3) De plus, et c’est très important, les deux bêtes agissent de concert. Elles dirigent le monde ensemble, l’une fait adorer l’autre, les deux ont la même durée de vie (42 mois) et les deux périssent ensemble, à la fin de la bataille de l’Armagédon.
N’oubliez pas non plus qu’il y a, parallèlement à ces deux bêtes, une grande ville (Babylone) et une Grande prostituée. Les deux bêtes, Babylone et la grande prostituée, tous sont des créations du dragon et tous existent et disparaissent à peu près au même moment. Une des preuves qu’il s’agit bien des œuvres de Satan est que tout ce joli monde se bagarre entre eux, comme les démons, puisque ce sont les dix têtes de la bête (10 rois) qui dépèceront la prostituée, et qui assisteront à la destruction de Babylone, avec laquelle ils se sont pourtant corrompus.
L’Antéchrist selon saint Paul
Là aussi, je vais tenter de faire court. Les textes de saint Paul sont fréquemment cités car ils sembleraient désigner un personnage, ou du moins un type d’homme :
« Que nul ne vous trompe d’aucune manière. Il faut d’abord que vienne l’apostasie et que se révèle l’homme d’iniquité, le fils de perdition, l’adversaire, celui qui s’oppose et se dresse à l’encontre de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, au point de siéger en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. » (II Thess. 2, 3-4).
L’homme désigné ici est directement un suppôt de Satan, puisqu’il a droit aux mêmes appellations -l’adversaire, le fils d’iniquité- qui sont des vocables désignant habituellement le diable. Précision importante également, cet homme est un apostat, c’est-à-dire quelqu’un qui a déposé sa religion, qui l’a rejetée plus ou moins consciemment.
Enfin, cet homme siège dans le temple de Dieu, c’est-à-dire au cœur même de l’Eglise.
On peut y voir aussi une allusion à peine voilée à la messe moderne, dite de Paul VI, où le prêtre trône au centre de l’autel, à la place du Christ puisque le tabernacle est relégué sur le côté de l’autel. Et quand bien même le tabernacle serait resté sur l’autel central, le prêtre lui tourne le dos et se préoccupe des fidèles avant son Dieu. C’est un des différences fondamentales entre la messe traditionnelle et la messe moderne, au-delà des modifications liturgiques : là où le prêtre et l’assemblée se tournaient tous deux vers le tabernacle contenant la Présence Réelle, dans un mouvement mutuel de prière et d’adoration, aujourd’hui le prêtre se détourne du point central, le Christ, au profit de l’assemblée. C’est bien l’homme qui préfère l’homme au Christ puisqu’il considère que l’homme est plus important que ce dernier. Jésus a donné un nom à cette situation : l’abomination de la désolation.
N’allez pas chercher plus loin ce que vous avez sous le nez.
L’Antéchrist selon la Salette
Le texte du secret donné à Mélanie à la Salette donne d’utiles précisions qui méritent d’être étudiées :
« Ce sera pendant ce temps là que naîtra l’Antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera Ev. ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents. En un mot, ce sera le diable incarné, il poussera des cris effrayants, il fera des prodigues, il ne se nourrira que d’impuretés.
Il aura des frères qui, quoi qu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants du mal. A 12 ans, ils se feront remarquer par les vaillantes victoires qu’ils remporteront. Bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer
. »
Et un peu plus loin, la fameuse phrase : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. »
Franchement, c’est assez facile à décrypter comme message, surtout aujourd’hui. Il ne s’agit vraisemblablement pas d’un personnage mais bien d’un système. Marie nous décrit ici la bête de la mer et se multiples têtes. Un enfant ne naît pas avec des dents, par contre une loi ou un mouvement politique peuvent être agressifs, autant envers les hommes que les lois divines. Les armes de ce système, c’est-à-dire les armées que dirigent ses frères s’appellent démocratie, laïcité, féminisme, libéralisme sexuel, légalisation de l’avortement etc… Vous avez remarqué l’accent que met la Sainte Vierge sur le péché d’impureté : n’est-ce pas une des caractéristiques actuelles, avec la sexualisation à outrance de la société ?
Mais ça ce sont ses frères, c’est-à-dire les 7 têtes et les 10 cornes. L’Antéchrist lui-même est un système religieux, dont l’origine est juive (religieuse hébraïque), faussement innocente (fausse vierge), alliée avec un évêque. Si vous couplez cela avec les révélations de Diana Vaughan à la fin du XIXème siècle (« Naissance de l’Antéchrist en 1962 »), on comprend tout de suite la teneur de ces propos : le concile Vatican II , qui s’est ouvert en octobre 1962, est bien le fruit d’une collaboration entre la franc-maçonnerie (aux ordres du sionisme, effectivement) et l’évêque de Rome, c’est-à-dire le pape. C’est bien un prodige de la fausse vierge puisque la plupart des catholiques n’y verront que du feu, alors que le concile est en réalité un poison anti-catholique puissant. Mgr Lefebvre et quelques observateurs avertis observeront bien les blasphèmes dont parle la Sainte Vierge, pendant les cessions du concile.
Un mot sur les victoires remportées à 12 ans : la nouvelle messe entre en vigueur le 30 novembre 1969, soit dans la douzième année qui suit l’intronisation de Jean XXIII (1958, point de départ de l’Antéchrist-religion). Quand à mai 68, n’est-ce pas une belle victoire de ces démons aux cris effrayants ?
Enfin, la fameuse phrase Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist devrait pourtant éclairer les derniers sceptiques. Un dialogue entre un catholique conciliaire et un catholique tradi se référant au catéchisme de saint Pie X ne peut aboutir qu’à une incompréhension totale. L’Eglise catholique issue de Vatican II est une autre religion…
Si Rome a perdu la foi, alors qui siège là-bas ? Je crois que Notre-Dame a déjà donné la réponse.
Alors, qui est vraiment l’Antéchrist ?
Selon moi, il y a deux Antéchrists qui se superposent : un système basé sur la divination de l’être humain, et un homme, chargé d’amener l’humain à s’adorer lui-même en lieu et place de Dieu.
L’Antéchrist-système, c’est l’humanisme
Qu’est ce que l’humanisme ? L’homme qui s’adore lui-même, qui se place au centre de ses préoccupations.
L’humanisme s’oppose au christianisme, qui est l’inverse : l’homme adore le Christ, qui est au centre de ses préoccupations.
La très grande force du système est d’avoir réussi à mener l’homme dans cette direction sans même qu’il s’en aperçoive, tout simplement parce que la dialectique empêche d’y voir clair.
Pire : il trouve cela logique et ne comprend pas où est le problème. Car dans l’esprit du commun des mortels, l’humanisme paraît compatible avec le christianisme d’une part, et d’autre part peu de gens comprennent, ou admettent, que les agissements actuels de l’être humain tendent à le diviniser.
En quoi l’humanisme est-il mauvais ?
C’est très simple : sans Dieu, l’homme est abandonné à ses passions, ses vices, et se retrouve esclave de la chair. Il entre de plain-pied dans le royaume du prince de ce monde, à qui il laisse le champ pour lui susurrer tout un tas de suggestions.
Evidemment, Satan parle d’amour, de solidarité, de paix, de fraternité, d’écologie, de respect de la nature. C’est la façade. Une façade qui tient bien car, du moins dans nos pays occidentaux, la mentalité est encore profondément chrétienne, et de nombreuses lois civiles, même depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, sont encore imprégnées de principes chrétiens, ou tout simplement de bon sens, ce qui va avec. Or parallèlement aux jolis mots évoqués (paix, fraternité, etc), le monde avance principalement via des systèmes en -isme dont les principes sont aux antipodes de ces idées : socialisme, communisme, matérialisme, libéralisme, capitalisme, féminisme, égalitarisme, laïcisme, immigrationisme et j’en passe.
Tous ces systèmes sont violemment anti-chrétiens car ils refusent le principe même de Dieu. Or l’homme sans Dieu, on vient de le voir, est livré au diable. C’est pourquoi, malgré les beaux principes régulièrement avancés par les promoteurs de ces systèmes, plus on progresse et plus on obtient le contraire de ce qui est attendu. Plus c’est pire dirait-on familièrement.
Normal, saint Paul l’a très bien expliqué : puisque l’homme est livré à la chair, il vit selon la chair et non selon l’Esprit (Dieu) ; voilà en définitive où mène l’humanisme :
« On sait bien à quelles actions mène la chair: débauche, impureté, obscénité, idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, meurtres, colère, envie, divisions, sectarismes, rivalités, orgies et beuveries et tous les excès du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. »
Et pour mémoire, saint Paul rappelle où mène une vie orientée vers Dieu, c’est-à-dire l’Esprit, donc dans un monde christianisé et non l’inverse :
« Le fruit de l’Esprit, au contraire, c’est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance. Contre de pareils fruits, il n’y a pas de loi. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi par l’esprit. »
Que tous les humanistes le comprennent : tant que vous resterez dans des systèmes en –isme tels que ceux cités plus haut, vous obtiendrez toujours comme résultat la liste paulinienne MEME si les encenseurs du système vous donnent l’illusion de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
L’Antéchrist-personne, c’est le faux prophète, donc un chef religieux
C’est un chef religieux puisqu’il ressemble à l’Agneau. Par conséquent, on lui fait a priori confiance. Saint Jean l’appelle le faux prophète, et ajoute, pour bien montrer qu’il trompe son monde, qu’il séduit tous les gens de la terre grâce à ses prodiges.
Jésus confirmera l’existence de tels hommes à la fin des temps puisqu’il nous recommandera en Matthieu 24, de bien prendre garde aux faux prophètes et à ceux qui se feront passer pour lui.
Mais ce n’est pas tout : la bête de la terre fait adorer la première bête, donc l’humanisme.
Cela revient à dire que l’Antéchrist-système conduit les hommes à s’adorer eux-mêmes, et l’Antéchrist-religion ne le contredit pas, pire : il les y incite.
Mais l’homme s’adore-t-il lui-même ?
Quand l’homme trifouille dans la génétique, que ce soit des végétaux (OGM) ou l’être humain et qu’il la modifie à son profit ou selon ses vues, il outrepasse ses droits en se permettant de modifier la création divine ; il se prend pour Dieu.
Quand l’homme nie la création de l’univers par Dieu en présentant comme acquises et démontrées tout un tas de théories fumeuses, du big-bang à la préhistoire, il se prend pour Dieu.
Quand l’homme décide d’outrepasser la loi naturelle de la procréation en empêchant artificiellement la fécondation (contraception) ou en refusant la naissance (avortement), il se prend pour Dieu.
Quand l’homme consacre sa vie entière, ses ressources, son esprit, ses principes au gain d’argent, il adore une idole : le veau d’or.
Quand l’argent régit la totalité des rapports humains, c’est-à-dire l’organisation des entreprises, des familles et des états, ce qui revient à sacrifier toutes les valeurs à l’argent-roi comme principe de base de la société, ce qui est le cas dans nos contrées occidentales, il devient un dieu, l’être humain est à plat ventre devant lui. Qui pourrait affirmer aujourd’hui que l’argent ne régit pas la totalité du fonctionnement de notre société ?
Quand l’homme consacre ses ressources et ses priorités à son aspect extérieur, orientant ses pensées vers le culte du corps, allant jusqu’à se suicider pour cette raison, il s’adore lui-même, il adore son corps, sa chair. Cet homme-là n’imagine même pas ce que veut dire vivre selon l’esprit.
Le culte du sport en est un dérivé.
D’ailleurs, le vocabulaire d’aujourd’hui s’inspire directement des expressions païennes antiques : on parle de culte, des dieux du stade, de la chanson ou de la télévision.
Et bien sûr, on adore tout… sauf Dieu !
Le faux prophète le mieux placé est le pape François
Nous arrivons maintenant au cœur du sujet : qui est l’Antéchrist, c’est-à-dire en réalité la bête de la terre ou faux prophète ?
Quatre indices m’incitent à désigner le pape François comme étant cet homme :
1) La prophétie des papes de saint Malachie
La prophétie des papes s’arrête au 111ème pape, Gloria Olivae (Benoît XVI).
Après lui, c’est Pierre le Romain, le pape des tribulations « où le juge redoutable jugera le peuple. »
La liste est connue depuis longtemps, il n’y a pas de contestation possible, sauf pour les menteurs patentés. Mais on le sait, l’audiovisuel est au service de la bête.
Non seulement Pierre le Romain est le dernier, mais il est hors liste. Comme s’il n’était pas pape tout en occupant la fonction.
Or nous avons la situation inédite de deux papes en même temps ; si la démission de Benoît XVI a été forcée, ce qui est probable, alors François est un usurpateur sans aucune légitimité. D’où la locution Pierre le Romain qui désigne un homme sur la chaire de Pierre à Rome, sans le mettre dans la liste officielle avec les autres puisqu’en réalité il n’est pas pape. Et c’est le dernier.
2) Les indications de Satan lui-même en 1892
Là aussi, avec une telle précision, comment ne pas voir ce qui pourtant est évident ?
J’ai retrouvé dans Le Diable au XIXème siècle cette question posée à Satan :
« – Combien de papes succéderont à Léon XIII ?
– Neuf, et après eux je règnerai. »
Le 9ème, c’était Benoît XVI.
Ca ne s’invente pas ! Ce texte a été publié en 1892, il n’y a pas de falsification possible, on peut encore acquérir une version d’origine pour le vérifier.
3) La durée de l’Antéchrist selon Holzhauser
Dans son Interprétation de l’Apocalypse datant de 1650, le vénérable Holzhauser effectue un calcul particulièrement instructif : il divise 666 par 12 et obtient 55,5 mois soit 55 mois et demi, et il en conclut : ce sera la durée de vie de l’Antéchrist. Il précisera d’ailleurs, et il ne sera pas le seul à l’affirmer, que le châtiment de l’Antéchrist se situera après cette période.
La clé nous a été donnée fin 2013 quand le pape François a annoncé la canonisation de Jean XXIII pour le 27 avril 2014. Car entre le 28 octobre 1958, date de l’élection de Jean XXIII au souverain pontificat, à sa canonisation le 27 avril 2014, il y a très exactement 55 ans et demi, jour pour jour. Or Jean XXIII est le premier pape franc-maçon (il était rosicrucien), il correspond bien au fils d’iniquité de saint Paul qui siège en personne dans le temple de Dieu.
Cet Antéchrist, comme celui de la Salette, est donc l’Antéchrist-système religieux, celui de Vatican II, puisque Jean XXIII est justement le pape qui va convoquer ce funeste concile.
Depuis le 27 avril 2014, le compte à rebours de la fin des deux bêtes a commencé.
4) Le dialogue de Léon XIII
Le 13 octobre 1884, le pape Léon XIII entend un dialogue entre Jésus et Satan :
« – Satan : Je peux détruire ton Eglise !
– Jésus : Tu le peux ? Alors fais-le !
– Satan : pour cela, j’ai besoin de plus de temps et de plus de puissance.
– Jésus : de combien de temps ?
– Satan : de 75 à 100 ans, et il me faut aussi un pouvoir plus grand sur ceux qui se livreront à mon service.
– Jésus : tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais-en ce que tu voudras. »

Dieu accordant toujours le délai le plus long afin de donner aux hommes le plus de temps possible pour se repentir, on sait que la durée à retenir sera de 100 ans.
Ensuite, je l’ai déjà amplement démontré, le début des cent ans ne peut se faire que d’une façon visible, et même très visible, afin que nous ayons quelques repères. Or 1914 coïncide avec quatre éléments infaillibles :
C’est le commencement d’une guerre inédite à ce jour par son ampleur (mondiale) et ses conséquences (nombre de morts, destruction des empires, redécoupage géopolitique, mise en place du Nouvel Ordre Mondial basé sur l’argent et les instances internationales : SDN d’abord puis ONU, OMS, etc…) ;
C’est le commencement d’une extraordinaire transformation de la société, qui, à partir de cette époque, va évoluer techniquement et socialement plus vite en 100 ans qu’en 6000 ans. Transformation qui va considérablement et irrémédiablement éloigner l’homme de son Dieu et de la loi naturelle, dois-je le préciser ?
C’est le commencement de l’évolution de l’Eglise catholique puisque saint Pie X meurt en 1914, laissant la place à Benoît XV qui nommera le cardinal Gasparri à la secrétairerie d’Etat le 13 octobre 1914 (encore un signe), lequel signera les accords de Latran en 1929, accords qui permettront de transformer l’Eglise catholique en la grande prostituée de l’Apocalypse, puisque s’accommodant avec les rois de la terre. Doucement d’abord, puis sans limites dès 1958 avec Jean XXIII ;
C’est le début de la victoire du sionisme politique, puisque la déclaration Balfour de 1917 sera le premier pas décisif vers la création de l’Etat d’Israël moderne, dont la signification prophétique n’est plus à démontrer.
La prophétie des papes, le diable au XIXè siècle et Holzhauser ce sont des PREUVES que je donne là ! Pas des estimations ou des approximations, non : des PREUVES !
Seul le dialogue de Léon XIII, que je fais démarrer en 1914, est une estimation.
Par contre, le changement total de paradigme à partir de 1914 n’est pas une estimation, ce sont des FAITS facilement vérifiables.
Mais ces quatre indices ne suffisent pas.
La question cruciale est : est-ce que cet Antéchrist répond bien aux critères d’éligibilité, à savoir :
1) être apostat
2) faire adorer l’homme (l’humanisme) en lieu et place de Dieu ?
Nous allons vérifier la réalité de ces affirmations en n’oubliant pas un point capital : l’Antéchrist-personne est l’aboutissement d’un long processus initié par l’Antéchrist-système depuis de nombreuses années, on l’a vu. Cent ans au bas mot pour l’Antéchrist-politique et 50 ans pour l’Antéchrist-religieux.