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Politique, survol de l'actu, réflexions, histoire, religions, islam vus par un super senior.

La taupe du FBI qui a protégé Clinton et enquête sur Trump et la Russie démasquée

Peter Strzok et sa maîtresse Lisa Page

Donald Trump avait encore raison : l’enquête du FBI sur la collusion avec les Russes est une chasse aux sorcières dirigée contre lui par des dirigeants du FBI qui ne reconnaissent pas la démocratie et décident que le cours de l’Amérique doit être décidé par l’élite, non pas par le peuple.

Au mois d’août dernier, Robert Mueller, l’enquêteur spécial sur les rumeurs qui impliquent la Russie dans la victoire de Donald Trump, et qui ne produit aucun résultat depuis un an, a renvoyé un des agents du FBI central dans l’enquête.

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Lorsque le Congrès a demandé au FBI la raison de cette décision, le FBI, qui est supposé être au service des citoyens et non être un gouvernement indépendant, a refusé de répondre, ce qui prouve que la corruption idéologique des dirigeants de gauche de l’agence est profonde.

On apprenait, grâce à une fuite organisée par le FBI la semaine dernière au New-York Times et au Washington Post – comme par hasard les deux journaux les plus à gauche du pays – que Peter Strzok, c’est le nom de la taupe, a été renvoyé pour avoir échangé des SMS violemment anti-Trump et très favorables à Clinton avec sa maîtresse, Lisa Page elle-aussi employée du FBI comme avocate.

Ce qu’on apprend maintenant est bien plus grave.

  1. Peter Strzok est au cœur des deux enquêtes politiques les plus importantes de cette génération : celle contre Hillary Clinton et le serveur d’email, et celle contre Trump sur la collusion possible avec la Russie.
  2. Peter Strzok est celui qui a changé la description du crime pénal d’Hillary Clinton décrit par Comey pendant la campagne électorale de « négligence grave » qui est punissable pénalement, en « extrême imprudence » qui veut dire la même chose mais n’est pas pénalement chargé.

Peter Strzok est un ancien spécialiste du contre-espionnage au FBI. Il est désormais au centre d’un cyclone politique qui démontre la pourriture de l’agence bien au-delà de James Comey, largement considéré maintenant comme le super-policier le plus corrompu des Etats-Unis.

Il a été choisi par Robert Mueller pour enquêter contre Trump alors qu’il a échangé des messages privés qui se moquent du président Donald Trump, et alors que Mueller savait qu’il avait modifié une phrase essentielle dans la description par l’ancien directeur du FBI James Comey sur la façon dont l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a traité les informations classifiées et secrètes qu’elle stockait illégalement sur son serveur privé.

Robert Mueller a senti le danger. Il a compris que la construction aux apparences de neutralité de son enquête tomberait comme un château de cartes, quand la commission d’enquête du Congrès, qui a découvert récemment que Comey avait changé la phrase clé qui a permis d’innocenter Clinton, aurait compris que l’auteur de cette malversation grave (qui aurait dû rester secrète parce que tous croyaient que Clinton serait élue) n’était autre qu’un des enquêteurs centraux de l’équipe Mueller.

Le FBI a agi comme protecteur de Clinton

Des documents électroniques montrent que Peter Strzok, qui a dirigé l’enquête sur le serveur d’emails privé d’Hillary Clinton en tant qu’agent n°2 de la division du contre-espionnage, a modifié le libellé de Comey décrivant les actions de Clinton comme « une négligence grave » à « extrêmement imprudence », ont déclaré les sources.

Pire encore, CNN affirme maintenant qu’une poignée de personnes révisait le langage de l’enquête au fur et à mesure qu’elle avançait, selon un autre haut fonctionnaire américain.

« La modification de ‘négligence grossière’ à ‘imprudence extrême’, qui peut sembler à première vue banale, reflète une décision du FBI aux implications juridiques potentiellement importantes, puisque la loi fédérale régissant la mauvaise manipulation de matériel classifié prévoit des sanctions pénales pour « négligence grave », a déclaré un membre de la commission d’enquête du Sénat.

Le président de la magistrature du Sénat, Chuck Grassley, Républicain de l’Iowa, a demandé les raisons pour lesquelles le changement de classification du délit de Clinton a été apporté, après avoir reçu des documents du FBI le mois dernier, mais l’identité de ceux qui étaient derrière le montage n’a pas été signalée jusqu’à la présente fuite. Le FBI n’avait pas non plus répondu à son supérieur hiérarchique, le Congrès, qui lui posait la question.

Jill McCabe, la femme d’un autre enquêteur du FBI dans le dossier du serveur d’email de Clinton, le directeur appointé Andrew McCabe, a reçu une donation du parti Démocrate, alors financièrement dominé par Hillary Clinton selon les révélations de sa directrice Donna Brazile, d’un montant de 467 500 dollars pour sa campagne sénatoriale de 2015, un montant largement supérieur à la norme.

Judicial Watch vient d’apprendre, après avoir obtenu en justice la publication de documents que le FBI refusait de lui remettre en conformité avec la loi sur la transparence de l’administration, que les agents ont cherché à enquêter pour savoir qui avait fuité la rencontre secrète et répréhensible entre la Secrétaire d’Etat à la Justice Loretta Lynch et Bill Clinton dans un hangar d’aérodrome, quelques jours avant l’audition par le FBI d’Hillary Clinton, rencontre qui est une obstruction de la justice. Le FBI a donc cherché à traquer la source de la fuite -sans doute pour la punir – au lieu d’enquêter sur l’illégalité de la rencontre qu’il a organisé.

Le FBI a cherché à détruire Trump

CNN a également appris que Strzok est le fonctionnaire du FBI qui a signé le document d’ouverture officielle d’une enquête sur l’ingérence russe dans les élections de 2016.

En tant qu’officiel no 2 du contre-espionnage, Strzok était considéré comme l’un des meilleurs experts du bureau en Russie. Mais la direction du FBI savait comment il avait manipulé l’enquête pour innocenter Clinton, et elle l’a tout de même chargé de l’enquête.

De plus, le FBI refuse toujours de dire au Congrès s’il a utilisé le faux dossier Steele contre Trump, payé 8 millions de dollars par le camp Clinton et commandé à Fusion GPS, pour démarrer son enquête contre le président.

L’inculpation de Flynn mise en question

L’ensemble du dossier d’inculpation de Michael Flynn pourrait également être remis en cause.

Car ce n’est personne d’autre que Peter Strzok qui a supervisé l’enquête contre Michael Flynn, et c’est Peter Strzok lui-même qui avec un autre agent, a « discuté » avec Flynn à la Maison-Blanche, le 24 janvier, pour le piéger, ce qui a servi de base à l’accusation de mensonge (et cela explique aussi pourquoi Flynn n’était pas accompagné d’un avocat lors de cette rencontre, comme il aurait dû le faire s’il avait été informé qu’il s’agissait d’une enquête officielle)

« Avec la révélation récente que Strzok a été retiré de l’enquête du procureur spécial pour avoir écrit des messages anti-trump, il semble probable que l’exactitude et la véracité de l’interview de Flynn dans son ensemble devraient être examinées et remise en question » a déclaré un ancien responsable du renseignement à Fox news.

« La chose la plus logique à faire serait d’appeler devant le Grand Jury l’autre agent spécial du FBI présent lors de l’interview de Flynn pour raconter sa version », a ajouté l’agent.

L’ancien fonctionnaire a également révélé que « l’allégeance de Strzok [au sous-directeur Andrew] McCabe était inébranlable et très bien connu ».

Et l’on sait maintenant que c’est McCabe, dont la femme a reçu une grosse somme de Clinton pour sa campagne, qui a déclenché l’enquête contre Flynn.

Et ce n’est pas tout…

Devin Nunes, président du comité des Renseignements de la Chambre des représentants,
a déclaré samedi que la maîtresse de Strzok travaille directement pour McCabe.

« Nous savons maintenant pourquoi Strzok a été congédié, pourquoi le FBI et le ministère de la Justice ont refusé de nous fournir les explications de cette décision, et nous connaissons au moins une raison pour laquelle le FBI a refusé de mettre le directeur adjoint McCabe à la disposition du Comité pour une entrevue « , a ajouté le président.

Conclusion

Chacun doit bien comprendre trois choses importantes ici :

  1. Rien de tout cela ne devait voir le jour car les sondages annonçaient tous qu’Hillary Clinton serait élue « haut la main ».
  2. Si CNN révèle aujourd’hui la corruption qui a protégé Clinton, c’est pour les mêmes raisons que les hauts responsables du parti Démocrate et les journalistes stars du pays ont récemment dénoncé que Bill Clinton avait en effet violé des femmes : les Clinton sont grillés, ils ne servent politiquement plus à rien, il n’existe plus aucun bénéfice à couvrir leur turpitude et leur corruption, alors la gauche les jette aux lions pour se faire le champion de la défense des femmes et maintenant de la lutte contre la corruption.
  3. Les manœuvres illicites du FBI ont été mal dissimulées, les dirigeants du FBI responsables de l’utilisation du service à des fins politiques n’ont pas cherché à brouiller les pistes, à effacer les preuves de leur culpabilité et les traces de leur corruption. Pourquoi ? La réponse est au point 1.

La corruption va bien au-delà de la direction du FBI et atteint la tête du Département de la Justice et d’autres administrations. Le Président Trump le sentait, le disait (« je vais nettoyer le marécage »), mais il ne pouvait pas imaginer à quel point il disait vrai.

Il disait vrai également lorsqu’il affirmait que l’enquête de Mueller est une chasse aux sorcières.

Il dit vrai encore lorsqu’il fait remarquer que toute la vie de son ex-conseiller, le général Flynn, a été détruite pour avoir plaidé coupable du délit fédéral de mensonge devant le FBI – alors que ses mensonges, on l’apprend maintenant, ne couvrent aucune action répréhensible, tandis qu’Hillary Clinton n’est pas inquiétée pour avoir menti au même FBI afin de couvrir ses actions illégales.

Nunes a chargé le personnel de la Commission du renseignement de la Chambre de commencer à rédiger une accusation d’outrage à magistrat contre le sous-procureur général Rod Rosenstein du ministère de la Justice, et le directeur du FBI Christopher Wray.

« À moins que toutes nos revendications en suspens ne soient entièrement satisfaites d’ici la fermeture annuelle des bureaux, le comité proposera cette résolution avant la fin du mois. »

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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